TableauAbbaye dans la forêt de chêne deviendra sûrement un fort accent décoratif dans chaque intérieur. Tableau Abbaye dans la forêt de chêne, ainsi que toute la collection Caspar David Friedrich, est un bel exemple de la décoration du XXIe siècle – décoration enracinée dans des motifs traditionneles mais en même temps bien adaptée au design
Ravagée à plusieurs reprises par des incendies, la Chartreuse de la Verne fut à chaque fois reconstruite. Les bâtiments actuels, ouverts à la visite, datent essentiellement des XVIIème et XVIIIème siècles. On employa pour cette restauration, notamment pour les parties monumentales portails, frontons, arcatures… la serpentine des Maures, pierre dure de couleur verte. Cette pierre devint par la suite un des symboles du monastère de la Verne. Elle héberge depuis 1983 une communauté monastique de Bethléem, de l’Assomption de la Vierge et de St Bruno qui a fait vœu de silence. Excentrée du village de Collobrières, en plein coeur de la nature verdoyante du Massif des Maures, la Chartreuse de la Verne est un joyau monacal du Var dont l’histoire ne fait qu’accentuer la symbolique. Voir la fiche pratique de la Chartreuse de la Verne
Laforêt domaniale de Cherlieu se situe entre Langres et Vesoul, dans une région agricole vallonnée et parsemée de petits massifs forestiers. Séparée en deux
Nettement moins touristiques que les grands massifs alpins, les plaines et collines à l’ouest de Grenoble sont pourtant l’occasion de faire aussi de très belles rencontres arboricoles… De quoi donner un charme tout particulier à vos balades dans Les Terres Froides » ! 🙂 Les Terres Froides, c’est le nom donné à cette immense plaine agricole ponctuée de petits villages, quasi exsangues, qui ne parviennent plus à retenir leurs habitants toujours attirés par le dynamisme des agglomérations lyonnaises et à l’Est, la plaine se transforme en paysage collinaire recouvert d’une forêt très ancienne. Tellement ancienne que son origine se perd dans la nuit des temps… C’est la Forêt de s’étend sur 6 000 hectares d’un seul tenant et est composée principalement de châtaigniers, robiniers et chênes. Cette forêt ancienne a été exploitée dès le Xème siècle par les moines cisterciens venus s’installer dans ce territoire encore sauvage. Bien que l’Abbaye de Bonnevaux soit à l’état de ruine depuis la Révolution, il reste encore dans le paysage de nombreuses traces de l’occupation des moines, comme ces nombreux étangs creusés pour la pisciculture. Les vieux arbres en revanche sont plutôt rares dans cette vaste forêt qui fait l’objet de coupes régulières, essentiellement pour la production de bois de chauffage, mais aussi pour la fabrication de piquets en châtaignier ou robinier, très appréciés localement. …Là, je devine qu’à ce moment du récit, fidèles lecteurs du blog des Têtards, vous êtes un peu déçus, non ? 🙁Vous vous dites que s’il y a peu de vieux arbres dans cette forêt, il y a alors peu de chances de trouver des arbres remarquables… C’est pas faux !Sauf que je ne vous ai pas encore tout dit… Dans cette forêt immense, il existe aussi un Arbre légendaire, absolument exceptionnel ! Aaah, enfin l’article devient tout de suite plus intéressant ! 🙂…Il s’agit d’un charme aux dimensions colossales mais dont l’existence ne semblait jusqu’à présent que légendaire. Cet arbre n’est apparu que quelque fois en photos sur internet mais sans jamais être accompagné de plus d’informations sur ses dimensions et sur sa localisation fait plusieurs tentatives ces dernières années pour partir à sa recherche dans la profonde forêt de Bonnevaux, mais sans jamais parvenir à trouver la moindre trace du Carpinus giganteum…Jusqu’au jour où… Tristan me fait suivre une photo issue d’Instagram postée par un dénommé Raton-laveur » 😉 en me demandant si je connaissais ce Charme-Colosse?Je lui réponds illico que c’est peine perdue, cet arbre est une légende pour touristes en mal de sensations et qu’après mes multiples expéditions en forêt de Bonnevaux, je suis persuadé qu’il n’existe jours plus tard, Tristan me fait suivre les coordonnées géographiques du Charme de Bonnevaux gentiment communiquées par à croire… Le mystère du Carpinus géant pourrait être aussi facilement dévoilé ? D’autant que j’avais déjà pas mal prospecté dans le secteur indiqué par Raton-laveur…Finalement, les coordonnées géographiques ne se sont pas avérées tout à fait exactes… mais elles étaient suffisamment précises à 200m près pour me mettre sur la piste de cet arbre extraordinaire ! Merci Tristan, Merci Raton-laveur 🙂 Il n’est qu’à quelques centaines de mètres du Château de Bonnevaux, au bord d’un vieux chemin tracé depuis certainement l’époque médiévale. Un panneau en bois indique d’ailleurs la présence des vestiges d’un mur d’enceinte qui entourait l’ petit conseil, il vaut mieux lui rendre visite en hiver, avant la mise en feuilles. C’est le meilleur moment pour bien apprécier son incroyable silhouette fantasmagorique combinant à la fois l’aspect du vieil arbre têtard et la particularité du tronc cannelé du noter la présence d’une large fente sur le côté du tronc qui ajoute la petite touche de charme supplémentaire à cette vieille trogne. Une ouverture qui ressemble à une porte d’entrée vers un monde imaginaire et féerique où seuls quelques lutins pourraient s’y glisser des petits enfants un peu trop curieux et téméraires pourraient aussi être tentés d’aller explorer cette grotte mystérieuse 😉 .Au-delà de l’aspect esthétique indéniable, ce sont surtout ses dimensions qui le rendent circonférence, mesurée à l’amont du talus à 1,30m de hauteur, est de 5,20m, ce qui en fait l’un des plus gros charmes connu à ce jour en état sanitaire est assez dégradé. Dans ce contexte, il est difficile de se risquer à avancer un âge potentiel pour un arbre dont il existe si peu d’équivalents sur notre position de ce Charme colosse sur le haut du talus et sa silhouette d’ancien arbre têtard laissent imaginer qu’il devait servir de délimitation ou de repère dans l’ancien parcellaire à l’époque de l’occupation des moines. En continuant le vieux chemin une centaine de mètres plus loin, le promeneur aura la chance de découvrir un autre vénérable charme têtard. Mais ce n’est plus qu’une vieille trogne à bout de souffle où subsiste quelques départs de branches sur un tronc en son état sanitaire très dégradé, ses dimensions sont encore tout à fait remarquables 4,20m de tour de taille à 1,30m du sol. De toute évidence, ce vieux chemin devait être bordé d’arbres têtards à l’époque où les moines étaient soucieux de délimiter leur territoire. D’autres belles découvertes sont à faire en Forêt de Bonnevaux. Je vous propose de réaliser une petite boucle sans aucune difficulté entre étangs et vieille forêt historique pour poursuivre votre visite aux deux charmes de décrit correspond au circuit 5 du projet 15 circuits découvertes arboricoles en Isère » en cours de réalisation et en exclusivité sur le blog des têtards. En poursuivant le vieux chemin après le Charme-dentelle, vous déboucherez sur une petite clairière mise en pâture par la ferme de Bourgariot. Le chemin descend ensuite vers le ruisseau de Girieux où trois étangs plein de charme se succèdent dans ce fond de vallon qui vous apportera un peu de fraicheur en été les étangs sont privés, pêche et baignade interdites. Au dernier étang, nommé étang des coucous, vous remonterez la piste à gauche en passant devant un beau hêtre et quelques vieux châtaigniers dégradés maxi 5m de circonférence jusqu’au hameau de un petit sentier à droite permet de s’enfoncer à nouveau dans la forêt de Bonnevaux où vous trouverez en contrebas un beau hêtre isolé circonférence 3,70m et conservé lors des coupes successives sur cette parcelle. Le chemin débouche ensuite sur l’Allée Royale, nom donné au chemin principal reliant les deux châteaux Bonnevaux et Avril et joliment bordé de vieux arbres. On regrettera pour la beauté du site, la récente exploitation forestière qui a laissé bien peu d’arbres sur la parcelle avoisinante et est venue grignoter à plusieurs endroits la vieille allée historique…A l’intersection des deux chemins, vous pourrez observer une belle curiosité naturelle. Un vieux chêne à trois troncs forme une petite réserve d’eau dans sa souche. Cette petite cavité porte le nom de dendrotelme. La présence de cette eau stagnante souvent temporaire a un grand rôle écologique dans le biotope forestier. Elle permet à certaines espèces de se développer et d’accomplir une partie de leur cycle biologique. C’est un micro-habitat pour de nombreux insectes et pas seulement pour les moustiques !.Le retour à la voiture se fait en prenant l’Allée royale en direction du Château de Bonnevaux Château XIXème siècle avec chambres d’hôte. Retrouvez les autres circuits déjà présentés sur le blog Col de Porte, Arbre taillé, Arbres de Voiron, Vallon des Ecouges. 🙂
AccueilÀ cœur ouvert Balade en famille en forêt de Marchiennes. Publié le 7 avril 2020. En famille, Idées balades, Nature. Une forêt, 800 hectares, 350 mares et des kilomètres de sentiers balisés. La forêt de Marchiennes est un superbe terrain de jeux et d’exploration pour une balade en famille avec vos enfants.
Ce tableau peint par Caspard David Friedrich montre bien une forme de malaise du au déclin car, plusieurs éléments en sont la preuve. La saison dans laquelle est inscrite la sène est une periode de changement et de morthivers et automne, on voit des tombes sortir du sol enneigé, dont la neige recouvre une terre qui semble en mouvement en effet les croix sont inclinées dans divers sens ainsi que la grosse pierre tombale et des chènes morts dont les branches semblent déchirer le ciel qui est présupposé paisible mais coloré de nuances de gris lugubres. Au milieu se dresse la porte d'entrée d'une ancienne abbatiale de style gothique surmontée du squelette d'un ancien vitrail école de Dresde.Cette symétrie symbolise la mort dans le restes de l'ancienne abbaye sont, avec les chènes déséchés témois d'une époque glorieuse qui est révolue à cause des faits historiques qui ont bouleversés l'Europe dans le passéRévolutions, guerres napoléonniennes Ici la nature incluant les monuments à l'abbandon est témointe du déclin d'un monde viellissant. Les moines que l'on voit en bas peuvent ici représenter les nostalgiques de cette époque, qui comme celle ci paraissent déchus étant donné leur démanrche lugubre en procession dans un lieu qui peut leur rappeller un temps rêvémais déja moinnes sont aussi des vestiges du temps oublié. La nature est donc le reflet de l'immaginaire du peintre qui subit le mal du siecle dans sa nostalgie d'une ère oubliée. Cette peinture témoigne de la passion du peintre pour les grands espace nocturnes et sa facination envers le phénomène de la mort. plublished by ROMARIC
LADA est en outre une excellente bière d'abbaye qu'il serait dommage de ne pas aller goûter à la taverne de l'abbaye, ou dans un des quelques établissements qui l'entourent. Avis et discussion. Moyennes. Moyenne globale: 4.25 /5 Nombre d'avis: 29 Fiabilité de la description: 4.14/5 Facilité à suivre l'itinéraire: 4.31/5 Intérêt du circuit de Image n° 176730 Poster Choisir une variante Poster 18 x 13 cm Cadre Période de livraisonmar. - jeu. 6,95 € Prix TTC, hors frais de livraison Ajouter au panier Paiement sécurisé Retour sous 100 jours Frais de port dès 2,95 € Impression à la demande Informations sur le produit Impression sur papier épais 250 g/m² Éclat maximal des couleurs et haute résistance aux UV Rendu légèrement brillant Aspect élégant grâce à un bord blanc de 3 mm Soigneusement emballé et protégé D’autres clients ont également acheté Poster Uttewalder Grund dès 6,95 € Poster Cathédrale en hiver dès 6,95 € Poster Deux hommes contemplant la lune dès 6,95 € Poster Le Rêveur dès 6,95 €
CasparDavid Friedrich. L’abbaye dans une forêt de chênes (1809-10). Huile sur toile, 110 × 171 cm, Alte Nationalgalerie, Berlin. Un groupe de moines portant un cercueil se dirige
Petit village de l’ancien Laonnois, situé au milieu de la foret de St-Gobain, à 15k de Laon, autrefois de l’intendance de Soissons, du bailliage de Chauny, élection et diocèse de Laon, aujourd’hui du canton de La Fère, arrondissement de Laon, diocèse de Soissons. Le village de St-Nicolas doit sa naissance à une abbaye de moines bénédictins, qui fut fondée dans les dernières années du 11e siècle, sur son terroir alors désert et sauvage. Cette maison religieuse, qui acquit promptement de grands biens, ne put échapper, malgré son isolement, aux malheurs dont eurent tant à souffrir les établissements de ce genre aux 14e ,15e siècles. Après l’avoir pillé une première fois, les Anglais revirent en 1403, et tuèrent son abbé. Quinze ans après, ils la pillèrent de nouveau et massacrèrent beaucoup de monde qui s’y était réfugié. Les calviniste achevèrent sa ruine en 1567, en en enlevant tout ce qui s’y trouvait de précieux ; mais la paix s’étant enfin rétablie, une bonne administration rétablit si bien les affaires de cette abbaye, qu’au moment de la révolution ses revenus s’élevaient à environ 40,000 liv. on y comptait alors 5 religieux. Au 14e siècle, les habitants de St-Nicolas n’ayant pu obtenir leur affranchissement des religieux dont ils étaient les serfs, abandonnèrent leur village et aillèrent établir ailleurs,. Aucune menace s’ayant pu les déterminer à revenir, l’abbé de St-Nicolas leur accorda, en 1401, le rachat de la morte-main de leurs biens, moyennant 5 sous parisis par tête. Au commencement de 12e siècle, ce village n’était encore qu’une annexe de la paroisse de St-Pierre de Crépy ; mais en 1403, Enguerrand, évêque de Laon, l’érigea en cure à cause de l’accroissement de sa population ; elle était, dit-on, devenue assez considérable, lorsque l’édit de Nantes la dispersa, les habitants ayant pour la plupart embrassé la religion protestante. Dans la foret, à peu de distance des ruines de l’abbaye, on voit un petit monument en pierre, composé d’un fût de colonne surmonté d’une croix . il fut élevé au milieu du 13e siècle, en souvenir de trois jeunes élèves de l’abbaye qui , ayant été surpris chassant dans les bois du sire de Coucy, furent pendus aux branches des arbres par les gardes de ce seigneur sans aucune forme de procès. Cette exécution sauvage donna lieu à un procès qui fut plaidé devant St Louis. Ce prince voulut punir le sire de Coucy de la peine du talion, et ce dernier ne sauva sa vie qu’à grand peine. Culture en 1760, 3 charrues, 60 arpents de prés, 600 arpents de bois. Le Tortoir est un prieuré fortifié qui se situe dans la commune de Saint-Nicolas-aux-Bois, dans le département de l'Aisne, dans la forêt de Saint-Gobain. L'édifice a été classé Monument historique le 1er août 1912. Construit le long du vallon Saint-Lambert, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Il était alors une dépendance de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois qui avait été fondée par Philippe Ier vers 1080. Ce monastère avait fondé un autre prieuré à l'autre extrémité du vallon. Cet ensemble monastique permettait de mettre en valeur la région. Le Tortoir est donné à l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois par Guy, trésorier du chapitre cathédral de Laon, contre une redevance annuelle. Une charte de l'évêque de Laon Barthélemy de Laon datant de 1139 confirme cette donation du Tortoir sous l'appellation villa de Tortorium. Le terme de villa peut laisser penser que ce n'était alors qu'une ferme. Le domaine se trouvait à proximité de l'église paroissiale Sainte-Geneviève démolie au xviiie siècle. En 1196, l'abbé de Saint-Crépin-le-Grand de Soissons, puis en 1214 l'abbé de Saint-Vincent de Laon cèdent les biens qu'ils possèdent au Tortoir à l'abbaye Saint-Nicolas. C'est au xiiie siècle que des bâtiments résidentiels ont dû être ajoutés car en 1285, après avoir abandonné ses fonctions, l'ancien prieur de Saint-Nicolas-des-Bois obtint de se retirer au Tortoir avec son chapelain et trois domestiques. Les bâtiments actuels s'ordonnent sur un plan carré. Deux côtés,nord et ouest, sont occupés par des murs. Une chapelle formé de deux travées barlongues voûtées d'ogives se trouve sur le côté sud qui était relié d'après un plan de 1646 à un logis placé à l'ouest. Un grand bâtiment se trouve sur le côté est. La chapelle et le bâtiment oriental Ce dernier bâtiment de dimensions considérables, long de 28 mètres et large de 10 mètres, à un étage à l'origine, a fait l'objet de nombreuses suppositions sur sa fonction. Viollet-le-Duc y voyait une maladrerie, Camille Enlart en faisait le logis de l'abbé de Saint-Nicolas, Eugène Lefèvre-Pontais proposait d'y voir un réfectoire et dortoir des hôtes de l'abbaye, Thierry Crépin-Leblond en faisait une maison abbatiale. L'architecture du bâtiment se rapproche de celle de la galerie des Merciers du Palais royal de l'île de la Cité à Paris construite par saint Louis mais cette datation semble trop précoce. Les dernières propositions font remonter ce bâtiment au premier quart du xive siècle en le faisant construire par l'abbé Thierry II ou Théodoric de Suisy vers 1328-1360. Son oncle Étienne de Suisy avait été nommé chancelier par Philippe IV, en 1302, puis cardinal par le pape Clément V en 1305. En 1567 les protestants ravagent l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois. Bien qu'aucun texte ne concerne Le Tortoir, il est probable que ses bâtiments ont subi le même sort. En 1604 et jusqu'à la Révolution, les terres sont louées à des fermiers. Un manuscrit de 1667 cite des travaux importants réalisés au Tortoir en 1660. Ces travaux avaient été laissés inachevés faute d'argent. En 1791, les biens du clergé étant sécularisés, Le Tortoir est acquis par une famille de cultivateurs qui l'a conservé jusqu'en 1883. Le Tortoir est acquis en 1925 par la Société industrielle et agricole de la Somme qui avait été créée par l'industriel belge Coppée. Il souhaitait en faire un domaine d'expérimentation agricole. Il a alors confié à l'architecte belge Vanden l'aménagement des bâtiments. Le grand bâtiment est transformé en étable. Les ouvertures sont bouchées pour consolider la façade. L'architecte en chef des monuments historiques Jean Trouvelot présenta un projet de restauration non réalisé du fait de la guerre. Il est aujourd'hui une propriété privée. Construit le long du vallon Saint-Lambert, sur l'emplacement d'une ancienne chapelle. Il était alors une dépendance de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois qui avait été fondée par Philippe Ier vers 1080. Ce monastère avait fondé un autre prieuré à l'autre extrémité du vallon. Cet ensemble monastique permettait de mettre en valeur la région. Le Tortoir est donné à l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois par Guy, trésorier du chapitre cathédral de Laon, contre une redevance annuelle. Une charte de l'évêque de Laon Barthélemy de Laon datant de 1139 confirme cette donation du Tortoir sous l'appellation villa de Tortorium. Le terme de villa peut laisser penser que ce n'était alors qu'une ferme. Le domaine se trouvait à proximité de l'église paroissiale Sainte-Geneviève démolie au xviiie siècle. En 1196, l'abbé de Saint-Crépin-le-Grand de Soissons, puis en 1214 l'abbé de Saint-Vincent de Laon cèdent les biens qu'ils possèdent au Tortoir à l'abbaye Saint-Nicolas. C'est au xiiie siècle que des bâtiments résidentiels ont dû être ajoutés car en 1285, après avoir abandonné ses fonctions, l'ancien prieur de Saint-Nicolas-des-Bois obtint de se retirer au Tortoir avec son chapelain et trois domestiques. Les bâtiments actuels s'ordonnent sur un plan carré. Deux côtés,nord et ouest, sont occupés par des murs. Une chapelle formé de deux travées barlongues voûtées d'ogives se trouve sur le côté sud qui était relié d'après un plan de 1646 à un logis placé à l'ouest. Un grand bâtiment se trouve sur le côté est. La forêt de Saint Gobain Situé à l’ouest de Laon sur une superficie de ha entre la vallée de l’Oise au nord et le canal de l’Oise à l’Aisne au sud, ce massif forestier, composé d’anciens bois seigneuriaux, de bois privés, de bois royaux et de bois ecclésiastiques, est l’un des plus grands massifs de la région après les forêts de Compiègne et de Retz. Il est principalement constitué de chênes 41% et de hêtre 34%, mais on y trouve également une grande diversité d’essences frênes, merisiers, châtaigniers, bouleaux, érables, aulnes… Les arbres que vous voyez aujourd’hui sont issus d’une gestion en taillis sous futaie. Elle permettait à la fois la production de bois d’œuvre arbre de futaie et la production de bois de chauffage coupe tous les 15 à 30 ans du taillis. Pour répondre aux évolutions des besoins, il a été décidé de privilégier la production d’arbres de futaie et donc de convertir sur plusieurs décennies le peuplement de taillis sous futaie en futaie. Aujourd’hui, de grands arbres hêtres et chênes côtoient des individus plus jeunes châtaigniers, bouleau, érable, parfois issus de cépées charmes. Le peuplement est composé d’au moins sept espèces et est constitué d’arbres de tous âges. Tous les huit ans, un forestier passe sur les parcelles afin de juger, arbre par arbre, de sa place et son rôle dans le peuplement. Une fois la décision prise, il utilise la partie en forme de hachette de son outil pour enlever un morceau d’écorce et faire un blanchis, avant de retourner son marteau muni d’un poinçon et de frapper l’arbre pour apposer l’empreinte de l’Administration Forestière les initiales AF ». Chaque arbre martelé est alors mesuré diamètre et hauteur pour préparer la vente des bois. Un exploitant forestier procèdera alors à l’abattage et au débardage de ces bois. Certains de ces arbres seront classés arbres remarquables » et dès lors protégés. C’est le cas de ces 3 arbres qui nous ont été signalés sur notre forum par joce » et mathide » que je remercie au passage. Le chêne de l'Europe D'une hauteur de 44 mètres pour une circonférence de 4,40 m, son âge peut être estimé à 250 ans environ. le chêne des trois fillettes D’une hauteur de 42 m pour une circonférence de 4,50 m, il serait âgé de 240 ans environ. puis en forêt de Coucy Basse Le chêne Geneau Grand et magnifique chêne bien indiqué par un panneau sur le bord de la D 937 entre Pierremande et Folembray à l'angle de la route forestière du Praast en direction du Rond d'Orléans. Le chêne est en retrait de la route forestière avec un petit parking. D'une hauteur de 46 m pour une circonférence de 7,30 m il aurait entre 340 et 360 ans. l y a 15 ans la hauteur était de 34 m et la circonférence était mentionnée pour 6,88 m sur le panneau de l'ONF. Cet arbre est donc vigoureux et en pleine maturité. A noter que nos deux internaute » ont pris sur place, le 11 avril 2009, la circonférence de ces arbres à 1,30 m du sol avec une cordelière graduée et qu’ils ont calculé leur hauteur avec une croix de bûcheron. Quelques données maintenant sur ce massif, données relevées sur les différents panneaux forestiers que nous avons pu relever lors de notre propre visite… Saint Gobain, une origine irlandaise ! La forêt de Saint Gobain doit son nom au moine irlandais Goban » venu pour évangéliser la Gaule au début du 7ème siècle. Fatigué de son voyage et intrigué par les curieuses roches de ce site, il décide de s’y reposer quelques instants. A son réveil, en reprenant son bâton de pèlerin enfoncé dans le sol, il aurait fait jaillir une source offrant une eau d’une pureté remarquable. Conforté par cet événement, il décide d’installer en ses lieux son ermitage. Les sires de Coucy Roi ne suis, ne prince, ne comte, je suis le Sire de Coucy ». Partie intégrante du manteau forestier qui s’étendait des frontières du Parisis jusqu’en Thiérarche, ces deux forêts ont été individualisées à la suite des grands défrichements du Moyen-âge. Elles ont appartenu du Xème siècle à la fin du XVIème siècle aux Sires de Coucy, qui édifièrent à Coucy-le-Château une des plus formidables forteresses de l’Europe. Un milieu naturel diversifié Le massif de Saint Gobain, véritable butte-témoin culminant à plus de 200 mètres, présente une diversité écologique remarquable où s’entremêle des hêtraies à sous bois de houx, des hêtraies à jacinthes des bois ou encore des aulnaies marécageuses… Les vallons au relief marqué, les étangs, les mares et les marais participent à la biodiversité. L’avifaune y est particulièrement intéressante. Le pic noir, le pic mar et la bondrée apivore y trouvent un habitat très favorable. L’ensemble du massif est d’ailleurs intégré au réseau écologique européen Natura 2000 » Les rochers de l’Ermitage Ils sont constitués de pierre à liards, un calcaire presque essentiellement constitué par l’accumulation de fossiles Nummulites laevigatus ressemblant à une pièce de monnaie de l’ancien régime le liard. Source de Fontaine à la Goutte Elle avait pris résurgence entre les racines d'un arbre; Sa présence n’est pas due au hasard, mais aux différentes couches géologiques cachées sous vos pieds. Il s’agit de la résurgence d’une nappe d’eau perchée », retenue par la couche imperméable formée par l’argile de Saint-Gobain. Cette argile a formé une véritable ligne de sources à environ 180 mètres d’altitude, comme celle à l’origine du domaine de Charles Fontaine. Ces sources ont rapidement été réputées pour offrir de l’eau particulièrement pure ; l’importance de l’eau dans le massif ne cessera alors de croitre, comme en témoigne la mise en place de 12 étangs jalonnant la vallée de Saint-Nicolas au XVIIIème siècle, couvrant une superficie de plus de 34 hectares. Le poisson y était abondamment élevé par les moines… ainsi le 26 décembre 1761, dans l’étang de la papeterie ou Papilloterie près du Tortoir, il a été consigné la capture de carpes, 20 brochets, 150 perches et autres écrevisses, tanches, et menu fretin ! Nul doute que la vie austère des moines de l’abbaye en était largement améliorée… L’énergie hydraulique était également largement exploitée par des moulins et la ressource en eau utilisée pour les industries, notamment les verreries, et bien sûr par les habitants du village de Saint-Nicolas-aux-bois. La Manufacture de glaces de Saint-Gobain Vue générale de la Manufacture Les débuts de la Manufacture des glaces, créée en 1665 par Jean-Baptiste Colbert pour contrer la suprématie vénitienne dans le domaine de la glace » verre de grande qualité servant à fabriquer les miroirs, sont assez rocambolesques. Des capitaux privés, provenant pour une part de la clientèle de Colbert, sont le socle de la nouvelle Manufacture des glaces. Si le monopole et les exemptions de taxes accordés à la Manufacture sont des atouts considérables, le montage de capitaux est instable et les secrets de fabrication sont difficiles à arracher aux Vénitiens… Malgré ses débuts laborieux, la Manufacture du XVIIIe siècle connaît un essor remarquable des ventes le miroir reste un objet de luxe mais devient plus accessible à toute une frange de la population. Par ailleurs, s’il reste un objet personnel, il est désormais également une pièce d’un dispositif décoratif, avec la généralisation de la glace trumeau, rendue possible par un nouveau procédé le coulage en table inventé dans les années 1680 et exploité sur le nouveau site de la Manufacture qui se trouve à Saint-Gobain, en Picardie. Coulée en table d’une glace à l’usine de Saint-Gobain en présence du directeur Pierre Delaunay-Deslandes à gauche,sanguine, non attribuée, vers 1780. © Coll. Saint-Gobain Du XVIIIe siècle, Saint-Gobain va garder plusieurs traits qui vont dessiner les contours de l’entreprise du XIXe siècle une direction collégiale très marquée les statuts de la société anonyme de 1830 donnent le pouvoir davantage au conseil d’administration qu’au président, un actionnariat de familles, les banquiers protestants du XVIIIe étant remplacés par les familles catholiques de l’aristocratie ou de la grande bourgeoisie, une prise en charge de tous les aspects de la vie des ouvriers qui atteint son apogée pendant la présidence d’Albert de Broglie, conseillé par Augustin Cochin, chantres tous deux du catholicisme social. De manière provocatrice, on pourrait dire que les procédés de fabrication de la glace ne subissent pas d’évolution fondamentale jusqu’au début du XXe siècle comme au XVIIIe, on fait fondre à très haute température les matières premières dans des pots dont le contenu est ensuite versé sur une table métallique puis laminé par un rouleau. Les perfectionnements du XIXe siècle concernent surtout les fours apparition du four Siemens et la mécanisation des longues opérations de douci abrasion de la glace pour la rendre plane et poli pour lui donner sa transparence. La glace, plus épaisse et plus régulière que le verre à vitres, connaît au XIXe siècle un âge d’or dû en particulier à la multiplication des édifices publics qui ont recours à de grandes surfaces vitrées, comme les halles ou les gares. La glace n’est en effet plus seulement destinée aux miroirs. C’est au début du XIXe siècle qu’intervient la première grande diversification. Saint-Gobain se dote d’une soudière pour ses propres besoins le verre étant fabriqué à base de soude, de sable et de chaux et a rapidement l’idée de commercialiser l’excédent. En 1872, la fusion avec la société Perret-Olivier, premier producteur français d’acide sulfurique, conforte Saint-Gobain dans cette activité dont les engrais sont un débouché intéressant qui fera connaître le nom de Saint-Gobain dans les campagnes. La raison sociale de Saint-Gobain est pendant plus d’un siècle Manufacture des glaces et produits chimiques de Saint-Gobain, Chauny et Cirey. » À la fin du siècle, le chiffre d’affaires de Saint-Gobain se répartit à égalité entre le verre et la chimie. L’histoire du XXe siècle est marquée par l’accélération du temps et par l’extension du domaine de la lutte ! Saint-Gobain qui était présent en Allemagne depuis 1857 s’implante en Italie 1888, en Belgique 1898, aux Pays-Bas 1904 et en Espagne 1905. Au sortir de la Première Guerre mondiale qui a beaucoup éprouvé la branche verrière, tandis que la branche chimique était mise au service de l’effort de guerre, Saint-Gobain, met en oeuvre une véritable politique de recherche, avec des laboratoires dédiés, et s’engouffre dans tous les secteurs verriers verre creux bouteilles, verres spéciaux optique, création de la société Pyrex, fibre de verre… tandis que de nouveaux procédés rendent la distinction entre glace et verre à vitres moins pertinente. Par ailleurs, la coulée continue est mise au point, qui permet de fabriquer du verre en grandes quantités plus rapidement. Grâce à l’invention de la glace trempée brevet Sécurit, Saint-Gobain conquiert le marché naissant de l’automobile. Il renforce sa présence dans le bâtiment, l’architecture moderne faisant la part belle au verre. Saint-Gobain surmonte la crise des années 1930 puis la guerre et retrouve la croissance dans les années 1960 grâce au verre plat et à la laine de verre Isover. C’est à cette époque que le procédé révolutionnaire du float verre flottant à la sortie du four sur un bain d’étain rendant inutiles les opérations de douci et de poli, toujours en vigueur aujourd’hui, est mis au point par le rival Pilkington. Après l’OPE offre publique d’échange manquée de BSN Boussois-Souchon-Neuvesel sur Saint-Gobain, le groupe qui est en difficulté sur le plan financier s’allie en 1970 à l’entreprise Pont-à-Mousson PAM, fabricant de tuyaux de fonte. S’ouvre une nouvelle période, celle des capitaines d’industrie Roger Martin, venu de PAM, réorganise le nouveau groupe issu de la fusion et cède plusieurs activités dont la branche chimie Péchiney-Saint-Gobain. Roger Fauroux assure pour sa part la délicate période de la nationalisation qui s’ouvre en 1982. Jean-Louis Beffa, nommé président en 1986, a pour première mission la privatisation, qui est un grand succès. Il internationalise le groupe on passe de dix-huit à soixante-quatre pays et le diversifie avec l’acquisition majeure de Poliet réseaux et Lapeyre qui fait entrer Saint-Gobain dans le monde du négoce de matériaux de construction 45 % du chiffre d’affaires aujourd’hui. Pierre-André de Chalendar, qui préside le groupe depuis 2010, centre la stratégie sur l’habitat avec un portefeuille très diversifié de produits dans lequel le verre ne représente plus que 12 % du chiffre d’affaires. Saint-Gobain a accompli bien des révolutions depuis 350 ans mais en douceur, avec des dirigeants souvent issus du groupe et des salariés qui détiennent aujourd’hui 7,5 % du capital particulièrement attachés à leur entreprise. Saint-Gobain envisage l’avenir avec la sérénité et la philosophie de ceux qui ont traversé les siècles, les révolutions politiques et industrielles, les guerres, et qui ont su changer avec le monde qui les entourait sans se renier. Marie de Laubier archiviste paléographe conservateur général des bibliothèques directeur des relations générales de Saint-Gobain La Manufacture de nos jours... L'Abbaye de Prémontré Ordre séculier Première assemblée de Norbert de Xantem et ses premiers disciples en la forêt de Laon. L’ordre des chanoines réguliers de Prémontré fut l’un des ordres religieux parmi les plus puissants en Europe pendant sept siècles et compta jusqu’à 614 monastères. Il est né au coeur de la forêt de Saint-Gobain en 1120 lorsque Barthélémy de Joux, évêque de Laon, offrit à Norbert de Xanten des terrains au lieu-dit de Prémontré pour y fonder sa communauté. Les Prémontrés, également connus sous le nom de Norbertins, sont à la fois missionnaires, chanoines et pasteurs. L'abbaye de Prémontré, xviiie siècle. Le superbe escalier La chapelle Les bâtiments actuels ont été reconstruits au début du XVIIIe siècle, c’est durant ces travaux que fut édifié le monumental escalier suspendu du palais abbatial daté de 1846. La Révolution mettra un terme aux différents projets d’extension qui prévoyaient notamment la construction d’une nouvelle église. En 1793, les bâtiments sont revendus à la verrerie de Folembray. En 1835, 550 ouvriers verriers y travaillaient avant que le site ne soit racheté en 1843 par la Manufacture des Glaces de Saint-Gobain qui préféra y stopper la production, voyant d’un mauvais oeil cette concurrence à ses propres produits. De 1855 à 1860, le site devient un orphelinat pour les enfants pauvres du nord de la France sous l’égide de Monseigneur de Garsignies, évêque de Soissons. Deux ans plus tard, il est acquis par le Département qui le reconvertit en asile d’aliénés » selon la terminologie de l’époque. C’est aujourd’hui un Établissement public de santé mentale » EPSMD de l’Aisne qui peut accueillir jusqu’à 862 patients. Les jardins, la chapelle et l’escalier monumental, témoins de la splendeur passée de ce site séculaire, restent accessibles aux visiteurs.
Toujoursà la recherche de mes Arbres remarquables, je viens de passer 3 journées dans une jolie forêt, la Forêt de Hez-Froidmont que je me propose de vous faire longuement découvrir aujourd'hui tant à travers les arbres que j'y ai découverts, tous classés comme "remarquables" mais, à l'exception de 3 d'entre eux, non répertoriés sur les cartes
L'Abbaye dans une forêt de chênes & Le Moine au bord de la mer Tableaux du peintre allemand Caspar David Friedrich réalisé vers 1809-1810 et exposés à la Alte National galerie de BerlinÀ la demande du peintre L'Abbaye fut accrochée au-dessous du vous propose donc deux œuvres au lieu d'une seule pour le lundi 10 vous êtes en vacances, profitez bien de votre repos et de vos découvertes. Que la joie vous accompagne.
Troisdruides issus de la Gorsedd de Bretagne, Bernard Duval (druide Goff ar Steredennou), Michel Raoult (druide An Habask) et Jean Thos (druide Yan Sukellos) fondent Le Grand Collège Celtique de la Forêt des Chênes de

Si les amateurs de remparts et de bâtiments classés monuments historiques se doivent de visiter Laon, dont la ville haute » est une pure merveille, les randonneurs ont toutes les chances de ne pas regretter un détour par la forêt domaniale de Saint-Gobain, située à moins de trente kilomètres du chef-lieu de l'Aisne et à deux heures en voiture de Paris. Ce massif forestier de hectares est réputé pour ses futaies de chênes et de hêtres qui se mêlent à d'autres feuillus frênes, châtaigniers, érables, merisiers, tilleuls, ormes, saules, aulnes, etc. Il est également connu pour ses nombreuses randonnées balisées et pour son environnement à la fois industriel et architectural. Le bourg de Saint-Gobain est un excellent point de départ _ et d'arrivée _ pour de multiples excursions pédestres. Cette petite ville de habitants tient son nom d'un évangélisateur irlandais du VIIe siècle. Mais elle doit sa renommée à la célèbre manufacture royale installée par Colbert en 1692. Le site fut choisi pour ses ressources en sable et en bois. Le géant mondial du verre prit le nom de ce village en 1830. Aujourd'hui encore, un portail monumental portant l'inscription Manufacture des Glaces » marque l'entrée de Saint-Gobain dont l'église de style gothique mérite plus qu'un détour. Le syndicat d'initiative de cette localité surtout tournée vers le tourisme 1 propose plusieurs randonnées à travers la forêt domaniale de Saint-Gobain. L'une des plus intéressantes permet d'admirer _ sur une vingtaine de kilomètres, soit cinq heures de marche _ une partie de ce massif forestier très bien entretenu et de découvrir un ancien prieuré, ainsi que les vestiges d'une abbaye. Avec, ce qui ne gâte rien, très peu de parcours en plaine ! Marcher en familleCette promenade forestière bien balisée peut être effectuée en famille. De nombreuses aires de repos, avec des tables pour pique-nique, sont aménagées. A moins de deux heures de marche de Saint-Gobain, on découvre, dans un site ravissant, entre deux étangs environnés de prairies, l'ancien prieuré du Tortoir, à l'élégante architecture du XIVe siècle. Propriété privée, cet ensemble classé monument historique hébergeait autrefois les hôtes de l'abbaye de Saint-Nicolas-aux-Bois, dont il ne reste aujourd'hui que le beau logis abbatial du XVe siècle, situé à quelques kilomètres de là. Elle abritait des ermites bénédictins. C'est ici que le fameux moine irlandais avait installé, dès l'an 600, son ermitage. Le retour vers Saint-Gobain permet de profiter de la fraîcheur d'une forêt mise à contribution, pendant très longtemps, pour alimenter les fours de la Manufacture des Glaces. Le randonneur, même un dimanche, ne risque pas d'être dérangé par une foule de promeneurs. Il est vrai que nous avons effectué cette randonnée début août, et que le temps n'était guère clément. Ce qui n'enlève rien à l'attrait de cette forêt aux allées peu escarpées, ne nécessitant pas un niveau de marcheur élevé. Mais, à l'évidence, tout le monde peut trouver du plaisir à parcourir cet ancien massif royal particulièrement protégé la circulation de tout véhicule à moteur et l'usage des transistors sont interdits dans plusieurs zones dites de silence ». La forêt de Saint-Gobain mérite donc d'être beaucoup plus connue des Parisiens, qui peuvent d'ailleurs compléter leur séjour dans l'Aisne, l'espace d'un week-end, par la visite de la ville haute de Laon et par celle de l'ancienne ville forte de Coucy-le-Château une cité médiévale dont la forteresse est entourée de pieds de vigne et de vergers.

Lachapelle de Nérestang. Au XVII e siècle, Françoise de Nérestang, première abbesse de l’abbaye, consacre une partie de la fortune de sa famille à la restauration des bâtiments. Dans l’église, elle fait construire de 1630 à 1639 une chapelle baroque dédiée à la Vierge. D’inspiration italienne, cette chapelle édifiée pour accueillir les tombes de sa famille,
Avec près de 125 000 hectares de forêts en Seine-et-Marne, le département possède ainsi une grande diversité au niveau de la faune et de la flore. Les forêts domaniales sont gérées par l’Office National des Forêts et représentent 33 600 hectares. 1/5ème du territoire Les forêts occupent 1/5ème du territoire du département, celles-ci permettent de nombreuses ballades et activités sportives, l’exploitation économique. Mais aussi, elles ont été à l’origine de nombreuses créations artistiques notamment des tableaux dont l’exemple le plus connu est celui de l’école des peintres de Barbizon. La forêt d’Armainvilliers – Surface 1 452 hectares – Faune blaireaux, cerfs Sika, chevreuils, daims, renards, sangliers – Flore bouleaux, charmes, chênes, hêtres, tilleuls, trembles, quelques résineux – Histoire forêt seigneuriale et royale depuis le règne de Louis XV, Napoléon impose à la famille d’Orléans de la vendre aux Perreire. Depuis 1936, l’Etat l’a acquise en plusieurs vagues successives. – Balade La forêt domaniale comporte aujourd’hui de nombreuses mares, elle est également bordées de plusieurs étangs. La forêt de Bréviande – Surface 224 hectares – Histoire Propriété de l’abbaye Saint-Denis au Moyen-âge, la forêt appartient ensuite au Duc d’Orléans. A la révolution, elle devient bien national. Elle est acquise en 1972 par la région d’Île-de-France. – Balade plusieurs chemins bien aménagés. La forêt de Champagne – Surface 513 hectares – Faune chevreuils, sangliers et lièvres – Flore chênes et quelques résineux – Histoire À l’origine, c’était trois forêts ecclésiastiques distinctes. En 1812, les espaces vides sont boisés pour en faire une seule forêt. – Balade nombreux chemins bordés de mares, le rocher de Samoreau qui rappelle ceux de la forêt de Fontainebleau. La forêt de Choqueuse – Surface 600 hectares – Flore feuillus – Histoire la forêt faisait partie intégrante des terres qui ont été cédées par Louis le Pieux à l’Abbaye de Jouarre. En 1790, après la Révolution la forêt devient bien national. – Balade plus de 100 km de sentiers pour effectuer des randonnées. La forêt de Crécy – Surface 3 000 hectares dont 1 187 domanial – Faune chevreuils, sangliers, daims – Flore feuillus, quelques résineux dont le sapin de Douglas – Histoire forêt royale en 1400, elle fut vendue par Louis XIII. A la Révolution, elle devient bien national, elle est revendue ensuite à plusieurs propriétaires. L’état gère aujourd’hui, via l’Office National des Forêts, environ 1 200 hectares. Château et forêt de Ferrières La forêt de Ferrières – Surface 2 889 hectares – Faune cerf Sika, chevreuils, renards, écureuils, sangliers, nombreux oiseaux – Flore principalement le chêne rouvre – Histoire son nom provient des nombreuses forges de fer qui existaient dans la région au Moyen-Âge. Propriété de communautés religieuses, puis de la Famille Rothschild, son propriétaire aujourd’hui est la région Île-de-France. – Balades nombreux chemins bordés de mares. La forêt de Fontainebleau – Surface 17 000 hectares plus 3 000 hectares pour le massif des Trois Pignons Voir la fiche complète La forêt de Jouy – Surface 1 632 hectares – Faune chevreuils, lièvres, lapins et sangliers – Flore chênes rouvres et pédenculés – Histoire Ancien domaine des Comtes de Champagne, en 1156 Henri de Champagne la donne à l’abbaye cistercienne de Jouy. En 1528, la forêt est partagée entre l’abbaye et le domaine royal. A partir de 1861, l’Etat regroupe et acquiert les différentes parcelles. – Balade nombreux circuits balisés permettant de découvrir notamment le chêne Montauban âgé d’environ 370 ans. La forêt de Malvoisine – Surface 975 hectares – Faune renards, sangliers, chevreuils, faisans, perdreaux, lièvres et… oiseaux rares comme l’Engoulevent chassant les insectes la nuit – Flore chênes, hêtres et résineux. Une dizaine d’arbres remarquables ont été recensés dont le plus beau de la Forêt le long du GR14 sur la parcelle 146 appelé Arbre Roland »plus de 200 ans – Histoire En 1287, le roi de France Philippe Le Bel se maria avec Jeanne de Navarre et avait pour habitude de venir chasser dans cette forêt en épuisant jusqu’à 10 chevaux par journée de chasse. Trois des neufs livres du célèbre Roman de Renard » se déroule à Malvoisine 12ème, 13ème siècle. Progressivement acquise par l’Etat, elle réunit les anciennes propriétés de l’abbaye de Farmoutiers et l’ancienne forêt de Hautefeuille. – Tourisme Un projet important de rénovation sur 4 200 m² avec l’ONF est prévu à La Cabane du Prussien » abri forestier, offrant deux pièces, permet aux randonneurs de se reposer et de faire un feu dans une cheminée, carrefour de plusieurs chemins de randonnée. La forêt du Mans – Surface 297 hectares – Faune étangs poissonneux refuges des oiseaux aquatiques – Flore feuillus – Histoire Au départ la forêt couvrait une surface de 20 000 hectares au XIIIème siècle. Depuis 1956, l’Etat en est propriétaire. La forêt de Montceaux – Surface 685 hectares – Faune chevreuils, renards, sangliers, lapins, quelques cerfs et biches – Flore majorité de chênes, hêtres, feuillus, résineux – Histoire propriété de l’évêché de Meaux durant plusieurs siècles, à partir de 1691, une capitainerie royale des chasses est créée à Montceaux. Louis XVI traversa la forêt lors de sa fuite à Varennes. Devenue bien national à la Révolution, la forêt est aujourd’hui domaniale. – Balade 2 circuits forestiers permettent de découvrir notamment le Gros Chêne » âgé d’environ 540 ans, le Chêne au Roi » âgé d’environ 350 ans et un sentier botanique. La forêt de Rougeau – Surface 840 hectares – Faune renards, chevreuils, sangliers et oiseaux – Flore feuillus et résineux – Histoire Au Moyen-Âge propriété de la Commanderie des Templiers de Savigny, la forêt est aménagée au XVIIème siècle pour les chasses royales de Louis XV et Louis XVI. A la Révolution, elle devient bien national. En 1819, elle est vendue à la famille Clary. A partir de 1981, la région acquiert progressivement la forêt. La forêt de Sénart – Surface 3 047 hectares – Faune sangliers, chevreuils, renards, lièvres, écureuils, canards – Flore chêne, châtaignier, charme, bouleau, pin sylvestre et résineux – Histoire Ancienne forêt des druides, dès 1314 elle fait partie du domaine royal jusqu’à la Révolution. La légende veut que Louis XV ait rencontré Mme Lenormand d’Etiolles, qui deviendra ensuite la marquise de Pompadour, dans la forêt de Sénart. Aujourd’hui la forêt domaniale est gérée par l’Office National des Forêts. – Balades la forêt reçoit environ 2 millions de visiteurs par an. La forêt compte plus de 800 mares. La forêt de Sourdun – Surface 740 hectares – Flore chênes et hêtres – Histoire Domaine des Comtes de Champagne depuis 1165, ils en autorisent l’usage par les religieux, les seigneurs et le roi. La forêt de Sourdun fournira la capitale en bois de chauffage. Elle appartient aujourd’hui à l’Etat. – Balade présence de deux sentiers balisés. La forêt de Villefermoy – Surface 2 654 hectares – Faune cerfs, sangliers, chevreuils, lièvres – Flore chênes, frênes, bouleau, tilleuls, acacias, merisiers et quelques résineux – Histoire elle réunit les anciens domaines des abbayes de Barbeau, Preuilly et de Saint-Germain des Près. Après la Révolution, la forêt est devenue bien national. Pour plus de renseignements Office national des forêts Service départemental Seine-et-Marne 217 bis, rue Grande 77300 Fontainebleau Tél. 01 60 74 93 50 Copyright photo du haut Patrick M et article © dominique szatrowski –
Une bonne odeur d’herbe coupée plane dans le hangar neuf en bois de la ferme de l’abbaye bénédictine Sainte-Marie-de-la-Pierre-qui-Vire, en plein cœur du parc régional du Morvan. Depuis le début de l’été, le foin sèche, en vrac, sur une quinzaine de mètres de haut. « Ce hangar me permet de récolter l’herbe plus tôt, sans attendre qu’elle French Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese English Synonyms Arabic German English Spanish French Hebrew Italian Japanese Dutch Polish Portuguese Romanian Russian Swedish Turkish Ukrainian Chinese Ukrainian These examples may contain rude words based on your search. These examples may contain colloquial words based on your search. Translation - based on AI technology Oops! We are having trouble retrieving the are working on solving the issue. Mer Dans Une Forêt De Chênes Voice translation and longer texts RESERVER Villa Avec Vue Sur La Mer Dans Une Forêt De Chênes Villa Avec Vue Sur La Mer Dans Une Forêt De Chênes A 10-15 minutes de la mer, dans une forêt de chênes centenaires et d'arbres de liège, l'entreprise propose la détente, les loisirs, l'intimité. Only 10-15 km far from the seaside, set among hundred-year-old oak and cork trees, Li Pireddi farmhouse offers relaxation, entertainment and privacy. L'hôtel dispose de 144 chambres, il est situé dans une foret de chênes à 150 mètres de la mer. No results found for this meaning. Results 879759. Exact 2. Elapsed time 425 ms. Documents Corporate solutions Conjugation Synonyms Grammar Check Help & about Word index 1-300, 301-600, 601-900Expression index 1-400, 401-800, 801-1200Phrase index 1-400, 401-800, 801-1200
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